La grande rentrée parisienne des spectacles nous offre en cette saison des évènements à ne pas manquer…
Comme la célébration du 50ème anniversaire du Grand Orchestre du Splendid ! Depuis 1977, date de ces début le grand orchestre est une formation de quelques musiciens qui revisitent les standards de jazz et de swing avec humour composé de Philippe Adler, Jacques Delaporte, Xavier et Frédéric Thibault (fils de Jean-Marc Thibault).
Remarqué très vite par Jean Louis Foulquier qui anime alors une émission sur France Inter « Saltimbanques » il intègre pour une saison l’émission, parodant les grands standards et noms du répertoire de la chanson française comme Nougaro, Joe Dassin, Charles Trenet mais avec un style bien à eux aux influences très marquées : reggae, swing des années 30/40, salsa, mambo… mais revisité avec un son Grand Orchestre.
On y revendique l’influence du café-théâtre, la parodie, l’insolence, le penchant pour des textes décalés, délirants… Avec leur succès incontestable et de nombreuses tournées en France comme à l’étranger. Il affiche toujours complet avec ses tubes inoubliables : Macao près de 400 000 exemplaires vendus, La Salsa du démon, 800 000 singles vendus et plus de 400 000 exemplaires pour l’album.
A retrouver du 11 novembre au 4 décembre au Café de la Gare, Un retour en force du Grand Orchestre du Splendid dans un grand éclat de cuivres, empreint de chaleur et de générosité, où l’ambition est de voir les choses en grand tout en sachant plus que jamais rester léger comme un swing, émouvant comme un blues, festif comme un reggae et entraînant comme une salsa.
A ne pas manquer également dans un autre genre et tous deux éligibles au Molière cette année Le Radeau de la Méduse qui fait déjà le plein depuis le 9 septembre et qui est programmé jusqu’au 4 janvier 2025 à la Comédie Bastille. Un seule en scène historique et drôle avec Anne Cangelosi, que l’on connait pour ses spectacles « On n’achève pas les vieux » en 2015 et « On est tous les vieux d’un autre » en 2021, traitant de la vieillesse, qui lui apportent plusieurs prix (dont un à l’Académie Française) et la rendent le porte-parole des séniors silencieux. Nommé à Avignon « Meilleur Spectacle » en 2018.
Avec Alexandre Delimoges qui écrit les textes en 2010, c’est le coup de cœur humain et artistique. Archéologue contrarié, comédien et auteur – non contrariés – depuis 1992, Alexandre Delimoges a longtemps dirigé théâtres et festivals d’arts vivants à Paris. Sa passion l’Histoire…
« Grâce à une drôle de conférencière, découvrez les secrets de ce gigantesque tableau du Louvre qui choqua le monde et ébranla le trône. Revivez les bouleversements artistiques et politiques du début du XIXème siècle » tout en vous amusant.
Rentrée 42 de Pierre Olivier Scotto et Xavier Lemaire avec Anne Richard que le grand public connaît à travers son rôle de juge dans la série phare de France 2 “Boulevard du Palais”. Elle est aussi l’interprète à la télévision et au cinéma comme “Commissaire Magellan”, au cinéma “Le nez dans le ruisseau” avec Sami Frey et aussi “La colère d’une mère”, “L’Amour interdit” de Jacques Malaterre, “La Peine d’une mère” avec Jacques Perrin et “Dernier Stade” le long métrage de Christian Zerbib pour lequel elle a obtenu le Prix d’interprétation féminine au festival de Florence… Anne Richard s’est aussi illustrée au théâtre en jouant notamment “Agatha” de Marguerite Duras, en reprenant le rôle culte de Jane Fonda dans “On achève bien les chevaux” mis en scène par Robert Hossein.
Elle est accompagnée par Dominique Thomas, Emilie Chevrillon, Isabelle Andréani, Fanny Lucet, Michel Laliberté dans une période de l’histoire tragique et chaotique, une France perdue entre collaboration, résistance, communisme, gaullisme et pétainisme.
« Quatre institutrices d’une école parisienne du 11ème arrondissement se retrouvent pour préparer la rentrée scolaire de 1942. Un évènement inattendu va remettre en cause leur métier d’enseignante et va faire naître leur habileté à résister »
Une pièce humaniste pour dire qu’il ne faut jamais oublier, qu’il faut transmettre aux générations sans cesse et que le théâtre est le plus beau des instruments pour témoigner et magnifier le réel. A la Comédie Bastille depuis le 5 septembre.
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